Alain Arias-Misson : Les cages du désir

nlariasmisson

vernissage jeudi 25 juin 2009 à partir de 18H

Exposition jusqu’au 31 juillet 2009

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Commissaire Enrico Pedrini

Alain Arias-Misson, né à Bruxelles en 1936, a été élevé à New York où il a étudié. Il sera ensuite en Espagne, Belgique puis encore aux États Unis. Il vit à présent entre Paris et Venise et on dit qu’il laisse partout des traces phosphorescentes qui s’évanouissent après son passage ; personne ne sachant très bien ni d’où il vient ni où il va. Il aime se présenter comme un simple  “Visiteur”.

Dans les années 60 il faisait partie de quelques innovateurs de par le monde à promouvoir la poésie visuelle, qui se mettait en antithèse à la poésie concrète, afin d’obtenir sur la toile une convergence entre l’image, le son et le mot, dans les objets et les images reproduits.

Nomade de l’écriture et écrivain sur tout, il publie cinq romans aux États Unis dans le contexte du New American Writing, avec ses amis écrivains Walter Abish et Joe McElroy. Il participe ensuite en Espagne à la création du mouvement poétique expérimental à coté de Jean Brossa et des musiciens Zan Hidalgo et Marchetti. Avec ses Public Poems, il est proche d’Ignacio Gomez de Liano, le grand philosophe espagnol et d’Herminio Molero, le pop-star poète. Ensuite, en Italie, il entre de plein pied dans l’avant-garde héroïque et guerrière de l’écriture visuelle avec Sarenco, Miccini, Julien Blaine, Jean-François Bory ; en Amérique du Sud il est en contact avec Padin et Vigo ; en Belgique avec Paul De Vree ; en Allemagne avec Carlfriedrich Claus ; en France avec Marc Dachy ; au Japon avec Seiichi Niikuni et Kitasono Katue ; aux États Unis il fréquente, à la Galerie Emily Harvey, les artistes du mouvement Fluxus.

Bien que le principe d’une poétique visuelle fondée sur le langage ait constitué la matrice de son œuvre, il en a surpassé les limites pendant ces vingt dernières années, avec, par exemple, la création d’un Observatoire Chamanique dans un jardin de sculptures du XVIIIème siècle à la Fondation Villa Buttafava à Gallarate et la construction d’installations nouvelles ayant pour thème la voiture Poémobile).

Parmi ses expositions collectives les plus importantes et récentes, rappelons la Biennale de Lodz, en Pologne (2004) ; la Biennale de Lyon, Poésure et Peintrie exposée au Musée de Marseille ; la Biennale de Sao Paolo ; la Biennale de Venise (2005) (un événement collatéral soutenu par le Musée des Artistes, polonais et le White Box de New Art), OPEN (l’exposition internationale d’installations et sculptures qui se tint en plein air au Lido de Venise (sept. 2004).

Ses travaux sont présents dans plusieurs musées, comme par exemple le Getty Museum en Californie, le Musée de Bolzano, le Musée Statal de Amsterdam, le Musée de Stuttgart et dans beaucoup de collections importantes privées.

Rappelons, parmi ses exposition personnelles les plus récentes: celle qui c’est tenue chez la Emily Harvey Gallery de New York et de Venise (2001-2002), chez la galerie Lara Vincy, Paris (2003), à la galerie Depardieu à Nice (2006) et à Naples à la galerie EntropyArt Naples (mai 2009), galerie Depardieu, Nice,  galerie Lara Vincy, Paris, octobre et groupe d’ensemble au Musée Reina Sofia, Madrid, fin octobre.

« L’exposition présentée à la galerie Depardieu, intitulée les Cages du Désir consiste en une méditation imaginaire sur les rapports des sexes. Dans une boîte de plexiglas il y a une cage primitive faite par les indigènes du Panama, tissée avec de la matière végétale de la forêt vierge ; a l’intérieur de la cage, il y a une deuxième boîte en plexiglas ; dans cette boîte il y a des figures chamaniques mâles et femelles aborigènes très anciennes, aux sexes prononcés, transparentes, sur des chaises ou des lits en de positions différentes qui expriment leurs (nos) relations à la sexualité. Ils agissent sur un arrière-fonds de texte qui caractérise ces relations. La beauté et la sauvagerie de la végétation tropicale de la cage et la pureté conceptuelle des figures transparentes sur fonds textuel lapidaire donnent une métaphore de la tension de ces relations entre pulsions primitives et riches du sexe et logique ou algèbre à laquelle les relations peuvent se réduire ». Alain Arias-Misson

Galerie Depardieu

64 boulevard Risso face au MAMAC

06300 Nice – France – Tél. +33 0497 12 12 99

galerie.depardieu@orange.frhttp:/www.galerie-depardieu.com

Tramway : arrêt Garibaldi – parking du Théâtre National de Nice