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lucienne peiry: “fernando nannetti. libro di pietra”

Sandro Ricaldone

LUCIENNE PEIRY
Fernando Nannetti
Libro di pietra
traduzione di Eva Di Stefano
fotografie di Pier Nello Manoni
Pagine d’arte, 2021

Fernando Nannetti ha prodotto una delle opere più singolari dell’Art Brut. Internato nel manicomio di Volterra in Toscana, incise i muri con la fibbia del suo gilet. Su questa roccia cementata, difficile da incidere con uno strumento così irrisorio, l’opera diventa colossale: 70 m di lunghezza.
Il risultato è criptico, ermetico e misterioso. Nannetti inventa un alfabeto, elimina tutta la punteggiatura, lo spazio è saturo di segni e la direzione delle lettere cambia alla fine delle linee… Lucienne Peiry, evocando la loro raffinatezza stilistica, riesce a chiarire segmenti di queste iscrizioni insolite e ci conduce in questa autobiografia fantasmagorica, attraverso la quale la Nannetti si crea una nuova identità. Collegandolo alla cultura etrusca e al futurismo, lo colloca in una lunga storia.
Il Libro di Pietra rivela un’opera unica e disinteressata, frutto della disperazione e della reclusione, una via di fuga dalla vita claustrale del manicomio. I muri che circondano Nannetti diventano il suo mezzo di espressione e il luogo della libertà creativa. Mentre oggi queste incisioni stanno gradualmente sbiadendo e scomparendo, questo libro ci ricorda la loro ineguagliabile inventiva poetica.

(dalla presentazione dell’edizione francese, Éditions Allia, 2020)

https://www.paginedarte.ch/

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“l’enigme autodidacte” @ mamc – musée d’art moderne et contemporain de saint-étienne métropole

Sandro Ricaldone

L’ENIGME AUTODIDACTE
Commissaire Charlotte Laubard
MAMC Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne Métropole
rue Fernand Léger – 42270 Saint-Priest-en-Jarez – France

9 octobre 2021 – 3 avril 2022
mamc.saint-etienne.fr/fr/expositions/lenigme-autodidacte
Artistes:
Georges Adéagbo, Horst Ademeit, Raymonde Arcier, Marcel Bascoulard, Ben, Adelhyd van Bender, Guillaume Bijl, Irma Blank, Alighiero Boetti, Christian Boltanski, Marcel Broodthaers, Frédéric Bruly-Bouabré, Sophie Calle, Maurizio Cattelan, Ferdinand Cheval, Roberto Cuoghi, Henry Darger, Justine Emard, Robert Filliou, Richard Greaves, Chauncey Hare, Seydou Keïta, Bodys Isek Kingelez, Yves Klein, Emma Kunz, Jean Le Gac, Gianni Motti, Tania Mouraud, Arnold Odermatt, Francis Palanc, Présence Panchounette, Gianni Piacentino, Carol Rama, Jean-Pierre Raynaud, Carole Roussopoulos, Jean-Michel Sanéjouand, Judith Scott, Ceija Stojka, Miroslav Tichý, Jeanne Tripier, Wendy Vainity, Galaxia Wang, George Widener, Adolf Wölfli.

Souvent célébré comme une sorte de génie formé à “l’école de la vie” dont l’œuvre singulière est advenue en dépit d’un apprentissage professionnel qui lui a fait défaut, l’autodidacte interroge et met au défi nos conceptions de l’art. Intitulée L’Énigme autodidacte, l’exposition entend revenir sur cette vision idéalisante de la figure de l’autodidacte dans l’histoire de l’art contemporain pour tenter de saisir concrètement ce qui survient quand on apprend par soi-même.

Qu’est-ce qui motive le passage à l’acte ? De quoi, de qui et comment apprend-on ? Quel est le rôle du contexte de vie, des actes quotidiens et des expériences ? Nourrie des apports théoriques récents des sciences de l’éducation, l’exposition éclaire d’un jour nouveau le rôle de l’autodidaxie, soit “l’action d’apprendre sans maître”, dans une formation artistique. Elle se concentre sur le processus de création et sur les méthodes et pratiques parfois hétérodoxes mises en place par les artistes apprenant par eux-mêmes.

Le champ d’investigation se concentre sur le moment que constitue l’avènement de l’art contemporain à partir de la fin des années 1950. Le mouvement de rupture recherché par les artistes avec la tradition les conduit à s’engager dans des pratiques de “désapprentissage” de ce qui a été transmis dans le cadre de leur formation. De nombreux artistes autodidactes font alors leur entrée dans le monde de l’art en convoquant dans leur pratique, de manière novatrice, des gestes et des motifs issus de la vie quotidienne ou provenant d’autres champs culturels. Ce mouvement se nourrit d’un intérêt croissant pour des œuvres qui semblent exemptes de références aux traditions établies. La reconnaissance à un niveau institutionnel de ces créations appelées “brutes” et “outsider” culmine avec leur inclusion à la Documenta 5 de 1972 et la donation de la collection d’art brut de Jean Dubuffet à la Ville de Lausanne la même année. Continua a leggere

“scrivere disegnando”: a review by irène languin @ tdg.ch

here the review:
https://www.tdg.ch/news/news/ecriture-dit-ombreslme/story/10067824

here the exhibit:
https://centre.ch/en/exhibitions/scrivere-disegnando/