video per Niederngasse.
lettura di Marte ha bisogno di terroristi, edito da Arcipelago nel 2005; traduzione di Gherardo Bortolotti e Alessia Folcio.
Archivi tag: translation
“1922 – afterlives – ulysses and the waste land in…” @ la sapienza, 13-14 aprile
_
“la scala di wittgenstein”, di marjorie perloff, in traduzione francese
https://www.questions-theoriques.com/produit/44/9782917131558/l-echelle-de-wittgenstein
Ludwig Wittgenstein a rejeté l’esthétique hors du domaine légitime de la philosophie. Pourtant, il est l’un des philosophes qui ont le plus marqué les écrivains et les artistes de notre temps. Souvent regardé comme une figure romanesque, il est surtout le créateur d’une logique d’écriture inédite. Marjorie Perloff s’intéresse ici à la façon dont il a inventé une manière de représenter l’étrangeté du langage ordinaire. S’imposant d’écrire sa philosophie comme de la poésie, il a composé des dispositifs verbaux capables de nous faire éprouver ce qu’est le langage à même le langage. Ses théories ne visent plus seulement à décrire la grammaire, à énoncer des règles de nos usages, mais à nous les montrer, pour ainsi dire en direct, dans l’écriture.
L’Échelle de Wittgenstein examine des œuvres plus ou moins sciemment influencées par l’auteur du Tractatus. Perloff met au jour les lignes et les tendances de ce qu’on pourrait nommer un tropisme wittgensteinien de l’écriture moderne – une poétique wittgensteinienne. Outre Gertrude Stein et Samuel Beckett, elle relit ainsi des textes d’Ingeborg Bachmann et Thomas Bernhard, les poètes et poétesses Robert Creeley, Ron Silliman, Rosmarie Waldrop, Lyn Hejinian ou encore l’artiste conceptuel Joseph Kosuth. Leurs expérimentations constituent à ses yeux autant de tests des limites de notre langage mais aussi de nos pratiques culturelles et sociales et, en dernier lieu, de ce que nous appréhendons comme notre « monde ». Cette poétique, sensible à la variété des formes de la routine et de la répétition, aux micro-déplacements et aux glissements contextuels de nos usages, à ce que nous reconnaissons comme événement, se comprend alors comme une poétique de la vie ordinaire.
“la scala di wittgenstein”, di marjorie perloff, in traduzione francese
https://www.questions-theoriques.com/produit/44/9782917131558/l-echelle-de-wittgenstein
Ludwig Wittgenstein a rejeté l’esthétique hors du domaine légitime de la philosophie. Pourtant, il est l’un des philosophes qui ont le plus marqué les écrivains et les artistes de notre temps. Souvent regardé comme une figure romanesque, il est surtout le créateur d’une logique d’écriture inédite. Marjorie Perloff s’intéresse ici à la façon dont il a inventé une manière de représenter l’étrangeté du langage ordinaire. S’imposant d’écrire sa philosophie comme de la poésie, il a composé des dispositifs verbaux capables de nous faire éprouver ce qu’est le langage à même le langage. Ses théories ne visent plus seulement à décrire la grammaire, à énoncer des règles de nos usages, mais à nous les montrer, pour ainsi dire en direct, dans l’écriture.
L’Échelle de Wittgenstein examine des œuvres plus ou moins sciemment influencées par l’auteur du Tractatus. Perloff met au jour les lignes et les tendances de ce qu’on pourrait nommer un tropisme wittgensteinien de l’écriture moderne – une poétique wittgensteinienne. Outre Gertrude Stein et Samuel Beckett, elle relit ainsi des textes d’Ingeborg Bachmann et Thomas Bernhard, les poètes et poétesses Robert Creeley, Ron Silliman, Rosmarie Waldrop, Lyn Hejinian ou encore l’artiste conceptuel Joseph Kosuth. Leurs expérimentations constituent à ses yeux autant de tests des limites de notre langage mais aussi de nos pratiques culturelles et sociales et, en dernier lieu, de ce que nous appréhendons comme notre « monde ». Cette poétique, sensible à la variété des formes de la routine et de la répétition, aux micro-déplacements et aux glissements contextuels de nos usages, à ce que nous reconnaissons comme événement, se comprend alors comme une poétique de la vie ordinaire.
art, technology and philosophy symposium (II): cybernetics for the 21st Century
Cybernetics for the 21st Century Symposium __ https://medialab.timesmuseum.org/en/lectures
January 10, 8-10pm (GMT+8)
Theme: Locality and Epistemology
Guests: Andrew Pickering, Slava Gerovitch, David Maulén de los Reyes, Michal Krzykawski
Host and Discussant: Yuk Hui
Symposia will be livestreamed with simultaneous translation.
Registration: https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_Cy4jlBHoSoWNM85zUzESaQ
January 11, 9–11pm (GMT+8)
Theme: Politics and Artificial Life
Guests: Katherine Hayles, Brunella Antomarini, Daisuke Harashima
Host and Discussant: Yuk Hui
Symposia will be livestreamed with simultaneous translation.
Registration: https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_RCBrg9spT_GFu9FVvQqung
“the re-appearing pheasant”: an encounter of american and italian poets and critics: nov. 2022
a poem by Charles Bernstein (in The Brooklyn Rail, April, 2022) here:
https://slowforward.net/2022/05/27/one-from-charles-bernstein-from-the-brooklyn-rail-april-2022/
a prose piece by MG in the same issue of TBR, together with poems by several authors:
https://brooklynrail.org/2022/04/criticspage/from-Excesses-on-a-little-flight
+
editor Luigi Ballerini wrote an introduction (https://brooklynrail.org/2022/04/editorsmessage/RADICAL-POETS-OF-DIFFERENT-FEATHERS) to the “gathering of American and Italian poets, scheduled to take place at the Casa Italiana Zerilli-Marimò of New York University and at the Italian Cultural Institute of New York on November 11, 12, and 13” (see the images).
***
All the texts in the issue of TBR:
from Floodgate of Wind
By Antonella Anedda Translated from the Italian by Eleonora Buonocore
From Scraps
By Mariano Bàino Translated from the Italian by Luigi Bonaffini
The Trip
By Mary Jo Bang
three
By Charles Bernstein
Mandy
By Anselm Berrigan
Nest, Hospice, Prison Camp
By Susan Briante
(°) – seed
By Maria Grazia Calandrone Translated from the Italian by Nicholas Benson
from Every Five Strokes
By Vincenzo Frungillo Translated from the Italian by Christina Vani
from Excesses (on a little flight)
By Marco Giovenale Translated from the Italian by V. Joshua Adams
Romanticism
By Peter Gizzi
Gap and Erasure
By John Latta
Dreamlike (Homo Bulla)
By Laura Liberale Translated from the Italian by Murtha Baca and Federica Santini
Porta Westfalica
By Valerio Magrelli Translated from the Italian by Jamie McKendrick
from Acavity of an Odyssey (Unfinished Mandala)
By Ivan Schiavone Translated from the Italian by Alessandro Giammei
three
By Rosmarie Waldrop
new from il verri editions: “eco / echo”, poems of charles bernstein translated into italian
see https://jacket2.org/commentary/eco-echo :
ECO / ECHO: Poems of Charles Bernstein translated and edited by Carla Buranello, with additional translations by Luigi Ballerini, Marco Giovenale, Gherardo Bortolotti, and Milli Graffi. Published by Il Verri Editions. Avaialbe now HERE (info@ilverri.it), at bookstores and online. 296 pages.
Eco / Echo collects the poems chosen by the translators starting from Senses of Responsibility in 1979 up to the latest book released in the United States in Topsy-Turvy. But this is not a bilingual facing-pages collection. It is a two-faced book: on way the poems in Italian, flip the book around (topsy-turvy), you get the poems in English. The book also includes an essay by Bernstein on the relationship between contemporary American poetry and Italian poetry and an introduction by the editor. For Bernstein, echopoetics is to think of writing as a form of listening towards a non-linear resonance of one motif bouncing off another. Even more, it is the feeling of allusion in the absence of allusion. In other words, the echo I’m looking for, Bernstein tells us —is an empty space: the shadow of an absent source.
https://www.ilverri.it/index.php/contatti
_
abigail lang: “la conversation transatlantique – les échanges franco-américains en poésie depuis 1968”
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=8208&menu=0
Le dialogue entre la poésie française et la poésie américaine remonte au XIXe siècle. Mais si les Américains en quête de modernité se sont d’emblée tournés vers la France, le courant s’est inversé à partir des années 1970, les poètes français regardant désormais vers les États-Unis au moment où la modernité s’essoufflait. Cette étude rend compte de ce phénomène en mettant au jour les enjeux qui ont préoccupé les poésies française et américaine et motivé leurs échanges. Pour y parvenir, elle pose les questions suivantes.
Pourquoi les poètes objectivistes (Reznikoff, Zukofsky, Oppen…) ont-ils bénéficié en France d’une réception sans cesse recommencée depuis cinquante ans ?
Pourquoi tant de poètes français et américains de la même génération se sont-ils lus, cités et entre-traduits dans les années 1980, au point d’établir une communauté transatlantique ?
Comment, après 1968, « dissoudre la solennité poétique » et adapter le « bas voltage » américain dans la langue de Racine ? Comment dire la poésie ? Comment la lecture publique s’institutionnalise-t-elle en France ? « Être debout et parler », est-ce encore de la poésie ?
Au moment où la poésie en France éprouvait un sentiment d’impasse et entreprenait un bilan de la modernité, la conversation transatlantique lui aura offert un forum pour redéfinir ses formes et sa fonction. S’y sont notamment fait entendre Ashbery, Roche, Roubaud, Royet-Journoud, Albiach, Hocquard, di Manno, Gleize, Leibovici, les Waldrop, Auster, Duncan, Palmer, Bernstein, Hejinian, Watten, Doris, Fourcade, Creeley, Rothenberg, Antin, Heidsieck, Cadiot, Alferi.
>>>
negli usa ci erano arrivati almeno 20 anni fa (e spiccioli)
university of chicago translation studies | youtube channel
https://youtu.be/AM2I0nWH36w
today. ghazal mosadeq: ebook (in italian too) + “multilingual criticism”
Ghazal Mosadeq. ebook: An Enquiry into Wanting / Inchiesta sul mancare. 2020 [11-02-2021 .en / .it]
gammm.org/2021/02/11/an-inquiry-into-wanting-ghazal-mosadeq/
Bilingual edition. Italian translation by Andrea Raos.
+plus+
listen to this (today!):
facebook.com/events/328925838474741/
“Multilingual Criticism”
with
Robin Myers, trans. “Disappropriation for Beginners”2
Carlos Soto Roman “On the Colectivo Frank Ocean”
Lindsay Turner, trans. “The Third Eyelid”
Ghazal Mosadeq, “On Multilingual Critique”
_