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Archivi tag: arte
luca stefanelli: gli “attributi dell’arte odierna”, di emilio villa come ‘teatro della crudeltà’
da La modernità letteraria e le declinazioni del visivo, Pisa, ETS, 2018, tomo II, 2, pp. 143-150
N.b.: chi avesse difficoltà a scaricare il saggio di Luca Stefanelli, potrà trovarlo anche qui: https://slowforward.files.wordpress.com/2022/08/stefanelli-luca_-la-parola-sfigurata_-sugli-attributi-dellarte…-di-emilio-villa.pdf
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“charta” (1997): di & su magdalo mussio
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martedì 2 agosto: enrico pantani + karate + fanciullino @ pisa
martedì 2 agosto, Giardino Scotto, Pisa, live music dei Karate, Fanciullino e live painting di Enrico Pantani.
dove: Giardino Scotto, Lungarno Leonardo Fibonacci 2, Pisa
info: https://www.incontro.it/event/there-are-ghosts-concerto-dei-karate-con-fanciullino/
biglietti: https://www.eventbrite.com/e/biglietti-there-are-ghosts-karate-fanciullino-322559222317
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duchamp: infra mince
jeu de massacre / giancarlo pavanello. 1977
disparition de roland sabatier
Roland Sabatier
Artiste, théoricien, figure majeure du mouvement lettriste
23 juillet 1942 – 23 juillet 2022
Roland Sabatier, figure majeure du mouvement lettriste, est décédé le samedi 23 juillet 2022 à Paris, le jour de l’anniversaire de ses 80 ans.
Né le 23 juillet 1942 à Toulouse, il rencontre, en 1963, Isidore Isou (1925-2007), le créateur du Lettrisme lors de la Biennale de Paris et rejoint, la même année, le groupe lettriste.
« Tout cela semble porter Roland Sabatier aux premières places de la réalisation Plastique de notre siècle, comme une facette inoubliable du diamant visuel », avait un jour écrit Isidore Isou.
Après la disparition d’Isidore Isou (1925-2007) et de Maurice Lemaître (1926-2018), Roland Sabatier est la troisième grande figure historique du Lettrisme qui disparaît (Le Lettrisme est un mouvement d’avant-garde artistique fondé à Paris, en 1945, par Isidore Isou, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, succédant aux mouvements dadaïste et surréaliste).
Dès 1963, date de son entrée dans le groupe, il s’impose comme un grand rénovateur du Lettrisme.
Son œuvre se distingue par son ampleur multiforme qui embrasse tous les champs de la création (de la poésie aux arts plastiques, du cinéma aux arts de la scène) et par un style artistique reconnaissable entre tous qui consiste à opérer une destruction généralisée de tous les arts.
Concrètement, il invente un régime de signes visuels hybrides très personnel que l’on nomme des hypergraphies (super-écriture) auxquels il fait subir toutes les typologies de transformations destructrices : effacement, fragmentation, biffure, distorsion… Il repousse sans cesse les limites de la destruction en créant des œuvres extrêmes, parfois même vides, comme des surfaces de projection pour l’imaginaire des spectateurs, le tout rendu par une grande épure formelle qui anticipe les réalisations des artistes conceptuels et minimalistes des années 1960.
Projet d’une vie, chez lui la destruction n’est jamais négative, mais infiniment créatrice. Une destruction créatrice qui consiste à inventer de nouvelles manières de penser et de transformer les composantes élémentaires de l’œuvre d’art, depuis la composition formelle, la base matérielle jusqu’au sujet traité. Il nommait ces actes de destruction par catégorie des « Polythanasies artistiques » ou « esthétiques » (un terme signifiant littéralement « multi-mort de l’œuvre d’art »). « J’ai essayé d’apporter la Beauté de la destruction », déclarait-il encore, en janvier 2022, au sujet de l’ensemble de son œuvre.
Artiste plasticien, mais aussi théoricien du Lettrisme, poète, romancier, cinéaste, auteur de théâtre, chorégraphe, il a considérablement contribué à propager le Lettrisme sur le devant de la scène artistique française et internationale à travers des ouvrages, des manifestes théoriques et des commissariats d’expositions. Il fut également un grand professeur d’histoire de l’art et de théories des idées esthétiques dans de nombreux instituts d’enseignement supérieur.
Depuis plusieurs décennies, son travail fait l’objet d’une reconnaissance internationale. Ses œuvres figurent dans les collections des plus grands musées du monde, du Getty Museum de Los Angeles au musée d’Art de Tel Aviv, du Metropolitan Museum de New York au Centre Pompidou de Paris. Le galeriste Éric Fabre a également joué un rôle essentiel pour la défense de ses œuvres et c’est au Garage Cosmos de Bruxelles qu’il a exposé, en 2014, une réalisation phare et multiforme de Sabatier : De le loi de la jungle à la loi des créateurs (1975). Ses œuvres sont présentes dans la salle lettriste du 5ème étage du Centre Pompidou, à Paris, première institution internationale à positionner dans l’histoire de l’art, sous l’impulsion de Bernard Blistène, le mouvement lettriste et, notamment, l’œuvre plastique et cinématographique de Roland Sabatier.
Roland Sabatier en quelques dates
1942 Naissance à Toulouse (Haute Garonne).
1963 Rencontre Isidore Isou, le créateur du Lettrisme, et rejoint le groupe lettriste.
1969 Débute son travail sur la « polythanasie artistique ».
1970 Fréquente Man Ray, Hans Bellmer, Meret Oppenheim, Roberto Matta, Max Ernst et Louis Aragon.
1971 Expose ses Polythanasies esthétiques au Salon Comparaisons à Paris.
1993 Participe et organise la Salle Lettriste à la Biennale de Venise.
2002-2022 Participe à de nombreuses expositions internationales :
Paris Capital of the Arts 1900-1968 à Londres (2002) et Guggenheim de Bilbao (2002), Après la mort de l’Art, 1945-2003 (2003) à Saint-Etienne, L’Art en Europe (1945-1968) à Moscou (2017), Œuvres de pédagogie esthétique (1988-1990) à la Fondation du doute de Blois (2013), Points de rencontres (2019) au Centre Pompidou, Salle lettriste au Musée d’Art Moderne, Centre Pompidou (2022).
INFORMATIONS ET RESSOURCES SUR ROLAND SABATIER :
SALLE LETTRISTE (SALLE 28), MUSEE D’ART MODERNE, CENTRE POMPIDOU, NIVEAU 5, PARIS.
https://www.centrepompidou.fr/fr/visite/plan-interactif?floor=5&zoom=deep&place=Mus%C3%A9e%2C+niveau+5%2C+salle+28
QUELQUES-UNES DES OEUVRES DE ROLAND SABATIER CONSERVÉES AU CENTRE POMPIDOU :
Quatre sans titre (1963)
Sculpture filiforme supertemporelle (1964)
Discours encourageant pour aller plus loin (1964)
Peinture projetable (1964)
Le Petit théâtre de Roland Sabatier (1965)
Hypergraphie (1966)
SITE PERSONNEL DE ROLAND SABATIER :
https://www.rolandsabatier.com/0/entry.html

30 luglio: tributo a piero simondo
bande à part: on independent art institutions
Sandro Ricaldone
BANDE À PART
On Independent Art Institutions
Edited by Rhea Dall, Prem Krishnamurthy, Chris Sharp, with managing editor Sarah Demeuse
Texts by 1857, Oslo (Steffen Håndlykken & Stian Eide Kluge); ASAKUSA, Tokyo (Koichiro Osaka); castillo/corrales—Paraguay, Paris (Thomas Boutoux); Kunsthalle Lissabon, Lisbon (Luís Silva & João Mourão), Kunstverein, Amsterdam (Yana Foqué & Maxine Kopsa), Louise Dany, Oslo (Ina Hagen & Daisuke Kosugi); Lulu, Mexico City (Chris Sharp); New Theater, Berlin (Calla Henkel & Max Pitegoff); P!, New York/Berlin (Prem Krishnamurthy); Pivô, São Paulo (Fernanda Brenner); PRAXES Center for Contemporary Art, Berlin (Rhea Dall & Kristine Siegel); RAW Material Company, Dakar (RAW Team); Signal – Center for Contemporary Art, Malmö (Elena Tzotzi); Sørfinnset skole/ the nord land, Gildeskål (Geir Tore Holm & Søssa Jørgensen); The Artist’s Institute, New York (Anthony Huberman, Jenny Jaskey); Introductory Roundtable (Rhea Dall, Prem Krishnamurthy, and Chris Sharp); Conversation with Chris Kraus by Rhea Dall; Essay by Christine Tohme
Mousse Publishing, 2021
“We made a promise not to don the trusted old blazer we had depended on more or less blindly before, to avoid jaded language, knee-jerk opening times, obvious show durations, the same old lighting.” – Maxine Kopsa, Kunstverein
“The human, and human relations, are the bedrock of what we do and how we keep going every day. We try to never forget this and, as much as possible, we build structures that support those relationships in a respectful, empathetic, and hospitable way.” – RAW Material Company Team
The publication Bande à part discusses the reasons, means, and rationales of a range of recent independent institutions, which often have a small economy yet create a considerable impact within their respective art scenes. It takes a close look at how small- to mid-scale institutional models depart, each in a different way, from the traditional formats of the white cube. Structured around a questionnaire of thirteen questions posed to 15 different self-organized art institutions including Asakusa, Kunstverein, Louise Dany, Pivô, RAW Material Company, and The Artist’s Institute, the book brings together a toolbox of examples giving insights into the murky and meticulous work of constructing an institutional platform—the “hows”, “whats”, and “whys”—spoken of by someone on the inside, in the engine room. The focus thus revolves around the operation of alternative mechanisms, instigating unconventional hierarchies and interdependencies between artwork, artist, audience, institution—between participants and authors, agents and aliens. The institutional contributions are bracketed by an introductory roundtable by Rhea Dall, Prem Krishnamurthy, and Chris Sharp, an essay reflecting on the necessity and irreverence of Ashkal Alwan by Christine Tohme, and a conversation between Dall and Chris Kraus on collective practices.
The book is a sequel to the Bande à part conference on independent art institutions held at UKS (Unge Kunstneres Samfund / Young Artists’ Society) in Oslo in 2019. Co-published by UKS, Oslo; Lulu, Mexico City; Mousse Publishing, Milan. Designed by Wkshps (Prem Krishnamurthy & Judith Gärtner).
biennale arte 1978: “materializzazione del linguaggio” – reprint 2022
Sandro Ricaldone
MATERIALIZZAZIONE DEL LINGUAGGIO
a cura di Mirella Bentivoglio
Biennale Arte 1978
Reprint
Biennale di Venezia, 2022
In occasione della 59a Esposizione Internazionale d’Arte, La Biennale di Venezia ripropone il catalogo della mostra “Materializzazione del linguaggio”, in copia anastatica. Il volume, a cura di Mirella Bentivoglio, fu pubblicato nel 1978 e approfondiva l’omonima esposizione organizzata negli spazi dei Magazzini del Sale dal 20 settembre al 15 ottobre, nell’ambito della Biennale Arte 1978. Le prime pagine del catalogo introducono la mostra attraverso le parole di Mirella Bentivoglio. Fedele alla struttura del catalogo pubblicato nel 1978, il volume prosegue con dettagliate schede descrittive che illustrano la ricerca e le sperimentazioni delle artiste in esposizione. Una ricca raccolta di fotografie e approfondite biografie restituiscono la complessità e l’evoluzione del rapporto tra la donna ed il linguaggio, con opere tra “linguaggio e immagine” e “linguaggio e oggetto”. In conclusione, tre brevi saggi critici mettono a fuoco alcuni concetti chiave della mostra e analizzano la storia della produzione letteraria e la gestualità femminile ed il rapporto tra la donna e l’alfabeto.









